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Soudan du Sud: le processus électoral au point mort, Antonio Guterres met la pression

Le pays doit organiser des élections en décembre prochain. Un scrutin prévu dans l’accord de 2018 qui avait mis fin à cinq ans de guerre civile entre le président Salva Kiir et son actuel premier vice-président Riek Machar. Mais dans un rapport publié mercredi 17 avril, Antonio Guterres demande des mesures urgentes pour que le scrutin puisse se tenir. De quoi ajouter aux doutes déjà exprimés par plusieurs acteurs.

Le vice-président du Soudan du Sud Riek Machar (g) et le président du Soudan du Sud Salva Kiir (d) à Juba, le 5 février 2023.
Le vice-président du Soudan du Sud Riek Machar (g) et le président du Soudan du Sud Salva Kiir (d) à Juba, le 5 février 2023. AFP - SIMON MAINA
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Antonio Guterres demande « des mesures urgentes pour atteindre une masse critique de progrès nécessaires à la tenue d’élections libres régulières et crédibles » au Soudan du Sud. En effet, beaucoup doutent que le calendrier soit tenable. Il n’existe pas encore de consensus entre les camps de Salva Kiir et Riek Machar. On ne connaît même pas encore la nature exacte des élections à venir, présidentielle, législatives, gouvernorales, etc.

Le secrétaire général de l’ONU se base en partie sur un rapport de la force onusienne dans le pays. La Minuss avait pointé le besoin urgent de compétences et d’assistance technique, juridique, opérationnelle, pour que le pays soit dans les temps. « Les conditions préalables indispensables continuent d’accuser un retard. Des élections multiples le même jour pourraient être périlleuses », indique Antonio Guterres.

En effet, le pays n'est pas du tout dans les temps concernant le recensement, l’inscription sur les listes électorales, la rédaction d’une Constitution, ou encore les modalités du retour des réfugiés, des points contenus notamment dans l’accord de paix de 2018.

Début avril, la commission électorale avait promis que les élections auraient bien lieu. Son président Abednego Akok avait annoncé le début des inscriptions sur les listes électorales en juin, ajoutant que le Conseil des ministres avait approuvé 215 millions d’euros pour le scrutin. Budget dont on attend toujours le vote au Parlement.

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