Israël : le chef du renseignement militaire démissionne

C'est la première démission d'un responsable israélien depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, qui a coûté la vie à un peu moins de 1 200 personnes, majoritairement des civils, selon les données israéliennes. Le général Aharon Haliva, à la tête du renseignement militaire, « a demandé qu'il soit mis fin à ses fonctions », a annoncé l'armée, après 38 ans de carrière militaire. « Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque surprise meurtrière contre l'État d'Israël […], le service du renseignement placé sous mon commandement n'a pas rempli la mission nous ayant été confiée », a-t-il reconnu dans sa lettre de démission.

« Il a été décidé que le général Haliva quitte ses fonctions et prenne sa retraite de l'armée, une fois son successeur nommé », a fait savoir l'armée, qui précise que son successeur n'a pas encore été nommé. En attendant, le général Aharon Haliva reste en fonction. Ce dernier a assumé « sa responsabilité » dans l'échec d'Israël à prévenir les attaques du Hamas, le 7 octobre 2023.

129 otages seraient encore retenus par le Hamas

Cet événement est à l'origine de l'offensive menée par Tsahal depuis près de six mois dans la bande de Gaza. Benyamin Netanyahou a promis de porter « de nouveaux coups durs » au Hamas dans les prochains jours, promettant « d'augmenter la pression militaire et politique sur le Hamas ». Selon le Premier ministre d'Israël, il s'agit du « seul moyen de libérer nos otages et de remporter notre victoire ».

Dans le viseur de Benyamin Netanyahou : la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. La victoire contre le groupe terroriste « exige l'entrée dans Rafah et l'élimination des bataillons terroristes qui s'y trouvent », a-t-il expliqué, précisant que la date du début de l'offensive a déjà été fixée. Plus de 250 personnes ont été enlevées le 7 octobre dernier. 129 seraient encore retenus par le Hamas, sans que l'on sache s'ils sont tous en vie, et 34 autres sont morts, selon des responsables israéliens.