Au Chili, le casse-tête de la fermeture des centrales à charbon

Le sujet soulève de sérieux problèmes sociaux et techniques dans le pays. Comme en France, où la reconversion des salariés et des sites pose question.

De notre envoyée spéciale au Chili,

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La centrale à charbon de Tocopilla, dans le nord du Chili, a cessé de produire de l’électricité en 2022. Un parc solaire prendra le relais.
La centrale à charbon de Tocopilla, dans le nord du Chili, a cessé de produire de l’électricité en 2022. Un parc solaire prendra le relais.
© Cristian Rudolffi/EFE/Sipa

Temps de lecture : 5 min

Quand, au bout d'une route qui traverse un désert où rien ne pousse sur des centaines de kilomètres, on aperçoit enfin la petite ville portuaire de Tocopilla, on ne voit qu'elle, l'océan Pacifique à perte de vue et quelques vautours qui planent en altitude. Elle, c'est l'imposante centrale à charbon – composée de quatre unités de production –, avec son énorme parc à combustible sur la jetée, ses vieux bâtiments défraîchis et ses hautes cheminées rouge et blanc. On est loin de l'ambiance d'une station balnéaire…

Les fumées blanches et épaisses recrachées par l'usine ont rythmé la vie des habitants de ce bout du monde, dans le nord du Chili, depuis plus de trois décennies. L'électricité produite grâce au charbon a nourri les gigantesques besoins énergétiques des mines – notamment de cuivre...

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Commentaires (6)

  • hmrmon

    Au Chili, comme ailleurs, toutes les conséquences socio-économiques, à court terme, engendrées par la nécessité absolue de décarboner les économies, vont certainement y provoquer des atermoiements et des reports suicidaires à long terme, comme si le capitaine du Titanic avait sursis à l'abandon du navire.

  • dutch1

    Je serait Chilien, je voterais contre.

  • guy bernard

    L'an dernier, nous avons battu le record mondial de consommation de charbon parce que c'est la crise, que l'on n'a pas les moyens d'importer du pétrole et qu'on ne peut pas investir dans des énergies de substitution.
    et donc, comme dans des sociétés primitives, on brule son bois.