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« Vous allez être très bien payés et avoir beaucoup de temps libre »
« J'ai fait une prépa ingénieur et puis j'ai intégré l'Enac [École nationale de l'aviation civile, NDLR], à Toulouse. Il y a un cursus pour les pilotes de ligne, c'est bien connu, mais aussi pour les contrôleurs aériens. Avant que ce diplôme soit élevé au niveau ingénieur et même master, la formation durait dix-huit mois. Elle a été rallongée à trois ans, sous la pression des syndicats. Pas tellement parce que c'était un besoin, mais parce que cela permet d'obtenir le grade de catégorie A de fonctionnaire. Une fois notre diplôme obtenu, il faut compléter le cursus avec une formation en centre de contrôle aérien. Un contrôleur est formé dans un centre spécifique, Brest, Orly, Toulouse, Bordeaux, Nice, ou en CRNA [centre...
@sudlub 06-05-2024 • 18h14
Si vous l'avez lu vous avez dû remarquer que l'article est entièrement entre guillemets.
C'est à dire que sauf à accuser Marie Bordet de pure invention il s'agit de citations de contrôleur (s) qu'elle a interviewé.
C'est juste la preuve qu'il peut s'en trouver au moins un qui soit plus lucide, et/ou plus honnête que vous.
Disons enfin, quand on connait un peu l'aéronautique, que la réputation de vos collègues en Europe est cohérente avec les 624 millions d'euros sur 800 millions au total qui sont dus, en Europe, à leurs seuls jours de grève.
Connaissant bien le milieu du Contrôle Aérien Français, je trouve cet article particulièrement partial.
Il tente de faire croire que tous les contrôleurs aériens se comportent comme des enfants gâtés. Les situations, en termes de salaires, d’horaires, de vacances, et de "privilèges" sont censées être communes à chaque contrôleur, alors qu’elles sont un condensé d’anomalies qui ont pu s’observer sur plusieurs années, et divers endroits. Mais faire croire que ces pratiques concernent tous les contrôleurs, tous les jours, est malhonnête. Il y a des abus dans de nombreuses professions, et l’injustice est la chose la mieux partagée en France, mais on aime bien, en particulier, détester les ICNA. Cela ne les empêche pas d’exercer leur métier avec passion et sérieux, pour l’immense majorité d’entre-eux.
Combien d'accidents de travail chez eux ?