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Pas de dérogation sur les retraites. Invité de la matinale de BFMTV-RMC ce jeudi 2 mai, Bruno Le Maire a signifié son agacement après la signature d'un accord sur les retraites à la SNCF. « Cet accord sur les retraites n'est pas satisfaisant à mes yeux », a estimé le ministre de l'Économie et des Finances, interrogé sur le sujet, évoquant même un « dysfonctionnement ».
Le locataire de Bercy a regretté de ne pas avoir été tenu au courant de la signature du texte malgré sa qualité de ministre de tutelle de la compagnie ferroviaire, rappelant l'accord qui « engage les équilibres de la réforme des retraites, les équilibres financiers à la SNCF ».
Bruno Le Maire va donc convoquer Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, « dans les tout prochains jours » afin que celui-ci lui « rende des comptes ». Selon le ministre de l'Économie, l'accord « donne un sentiment de deux poids deux mesures qui est très provocant pour beaucoup de nos compatriotes qui travaillent dur, qui ont accepté la réforme des retraites et qui voient que cette réforme des retraites est nécessaire précisément pour financer notre régime de retraite par répartition, par solidarité ».
À LIRE AUSSI Cheminots, contrôleurs aériens, RATP… Le grand braquage avant les JO « Je tiens à ce qu'il m'explique comment il finance cet accord qu'il a conclu avec les syndicats sans que nous soyons avertis », a conclu le ministre, précisant qu'il attendait « une explication convaincante ».
Appel à la grève en Île-de-France le 21 mai
Pour rappel, cet accord prévoit que les cheminots bénéficient d'un régime amélioré de temps partiel de fin de carrière à compter de janvier 2025. Ils pourront travailler neuf mois puis ne pas travailler durant neuf mois et toucheront 75 % de leur salaire pendant les 18 mois. Les contrôleurs ont encore un régime à part et peuvent continuer à travailler avec leur salaire plein pendant dix-huit mois, puis s'arrêteront dix-huit mois avant la retraite, payés à 75 %.
Sa signature intervient quelques jours avant l'annonce, mercredi 1er mai, de l'appel à la grève des syndicats de cheminots franciliens le 21 mai prochain. Les partenaires sociaux réclament davantage de compensations en échange de leur travail lors des Jeux olympiques qui se dérouleront cet été du 26 juillet au 11 août à Paris.
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