“C’est un bain de sang électoral”, s’exclame le Daily Mail. “Un coup de pied dans les urnes”, renchérit The Sun, un brin provocateur. Les conservateurs de Rishi Sunak ont essuyé des résultats “désastreux”, le jeudi 2 mai, lors d’une série de scrutins locaux organisés aux quatre coins de l’Angleterre.

Toujours en cours vendredi, les dépouillements laissaient présager des pertes “d’environ 500 sièges” pour le parti, au pouvoir depuis 2010 outre-Manche. Principalement au profit du Labour, premier parti d’opposition au niveau national. “Ce serait un revers énorme”, insiste le Daily Mirror. Parmi les plus importants depuis quatre décennies dans ce type d’élection, disputée à différentes échelles (municipalités, districts…).

Un “swing” impressionnant

Le même jour, “les tories ont perdu leur septième législative partielle depuis l’arrivée à Downing Street du Premier ministre en octobre 2022”, fulmine le Daily Mail, principal journal populaire conservateur. Glané sous Boris Johnson en 2019, le siège historiquement travailliste