“La plus grande catastrophe climatique de la région.” C’est par ces mots que le gouverneur du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, a qualifié, jeudi 2 mai, les pluies torrentielles qui ont frappé son État, au sud du Brésil, faisant au moins 32 morts, 60 disparus et 10 000 déplacés, des chiffres qui “malheureusement vont encore augmenter”.

De très fortes pluies doivent encore s’abattre sur le Rio Grande do Sul jusqu’à dimanche. En seulement trois jours, plusieurs communes de la région ont enregistré un total de précipitations trois fois supérieur à la moyenne pour tout le mois de mai, rapporte la chaîne CNN Brasil, provoquant des inondations, des glissements de terrain et la rupture d’un barrage.

Face à la situation, qui a conduit le gouverneur à décréter “l’état de calamité publique”, le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, s’est rendu sur place jeudi 2 mai et a promis l’aide du gouvernement fédéral. Des équipes des forces armées ont d’ores et déjà été envoyées pour participer aux opérations de sauvage des victimes, fait savoir l’hebdomadaire Carta Capital.

La catastrophe était-elle prévisible ? Inte