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Il est mort d'une infection soudaine. Le lanceur d'alerte Joshua Dean, ancien contrôleur qualité chez Spirit AeroSystems, un sous-traitant de Boeing, est mort mardi 30 avril au matin. L'Américain est décédé à l'âge de 45 ans, après avoir lutté pendant deux semaines contre une infection soudaine qui s'est rapidement propagée, indique sa tante Carol Parsons au Seattle Times.
Avant cette infection soudaine, Joshua Dean, surnommé « Josh », était en bonne santé et connu pour son mode de vie sain. Selon sa tante, son neveu s'est rendu l'hôpital car il avait du mal à respirer. Il a finalement été hospitalisé pour une pneumonie avant de développer une infection bactérienne.
Son état s'est rapidement détérioré et il a été transporté par avion de Wichita à un hôpital d'Oklahoma City alors que ses organes étaient de plus en plus déficients, a-t-elle indiqué. Dans un état grave, le quadragénaire a également été victime d'un accident cardiovasculaire. « Ce qu'il a vécu était brutal », souligne sa tante.
« Nos pensées vont à la famille de Josh Dean. Cette perte soudaine est une nouvelle stupéfiante pour nous et pour ses proches », a déclaré Joe Buccino, porte-parole de Spirit, après l'annonce de son décès.
Problèmes de fabrication des 737 Max
Joshua Dean est l'un des premiers à avoir dénoncé les manquements de Spirit quant aux défauts de fabrication du modèle 737 Max de l'avionneur américain, qui accumule les soucis techniques et les problèmes ces derniers mois. Une porte s'est notamment détachée en plein vol de la compagnie Alaska Airlines début janvier.
Le Seattle Times rappelle qu'il avait fait une déposition dans le cadre d'un procès intenté par des actionnaires de Spirit et avait également déposé une plainte auprès de l'Administration fédérale de l'aviation alléguant une « faute grave et grossière de la part de la direction de la qualité de la chaîne de production du 737 » chez Spirit.
Il avait été licencié par le fabricant de structures aéronautiques implanté à Wichita au Kansas en avril 2023. Il avait alors déposé une plainte auprès du ministère du Travail, alléguant que son licenciement constituait des représailles pour avoir soulevé des questions relatives à la sécurité aérienne.
À LIRE AUSSI Boeing : au Sénat américain, des lanceurs d'alerte dénoncent de « graves problèmes » de sécurité Joshua Dean était représenté par le même cabinet d'avocats de Caroline du Sud qui s'occupait du dossier d'un autre lanceur d'alerte, John Barnett. Ce dernier avait été retrouvé mort dans sa voiture, à ce qui s'apparente à un suicide, quelques jours après avoir témoigné contre l'entreprise.
Brian Knowles, l'avocat qui représente les deux victimes, a estimé qu'il ne fallait pas spéculer sur la temporalité et les circonstances des deux décès. « Il s'agit d'un ensemble de circonstances compliquées. Nos pensées vont maintenant à la famille de John et à la famille de Josh », a-t-il indiqué.
Toute vérité n'est pas bonne à dire.
A croire que la même poisse poursuit Boeing et ses détracteurs.
Etrange ces décès de lanceurs d’alerte.
On ne peut s’empêcher de penser à une méthode de suppression de témoins gênants.
Mais comme cela se passe aux USA, nos indignés de service, n’y voient rien d’anormal.
Les occidentaux ne sont pas aussi vertueux qu’ils voudraient le faire croire.