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Pour beaucoup d'analystes, algériens comme étrangers, l'économie algérienne reste un mystère de par sa résilience et ses équilibres forcés entre son caractère social et ses ambitions libérales. Et de par ses tabous et ses lignes rouges. En ce 1er mai, à l'occasion de la fête des travailleurs, le président Abdelmadjid Tebboune est revenu, au sein de la Maison du peuple à Alger, siège de l'ex-syndicat unique UGTA, sur les grandes lignes de la philosophie de cette économie, héritée du socialisme « spécifique » de l'ère Boumediene et confrontée au monde d'aujourd'hui.
Dans son discours, il a réaffirmé un des principes de l'économie algérienne : son caractère social et « son engagement à préserver le caractère social de l'État, par fidélité à la Proclamation du 1er novembre 1954 ».
La spécificité de l’économie Algérienne, c’est sa rente pétrolière et gazière. Tant qu’elle durera, le Président Tebboune pourra continuer à discourir sur sa bonne santé.
Car en réalité le pays est sous perfusion, la majeure partie de la population vit de petits boulots, tient grâce aux prix subventionnés et de nombreux jeunes sans travail ne rêvent que de gagner la France.
Vous parlez de l'Algérie mais vous connaissez rien de ce pays. Il faut arrêter de voir le monde avec votre prisme occidental.
L'Algérie prendra son temps pour se développer.
Et puis, l'Algérie ne veut pas être à la botte des multinationales occidentales.
Récupérez d'abord vos fleurons vendus aux américains et en ensuite vous pouvez parlez de l'Algérie.
Quand est-ce qu'on en finit avec les accords d'Evian ?... C'est un point prioritaire.